mardi 10 mai 2011

PROGRAMME DU SALON DU LIVRE DE DETTWILLER



SALON DU LIVRE DE DETTWILLER 14 et 15 mai 2011

Participation les 14 et 15 mai 2011 au Salon du Livre de DETTWILLER



Pour plus d'informations, voir le blog du salon :

MEURTRE A PROVINS

Quatrième roman publié en 2011 aux Editions LE MANUSCRIT


Résumé :


Dans les souterrain de Provins, un enfant découvre lors d'une visite le corps d'une jeune femme. La police, arrivée sur les lieux, n'a aucun élément pour savoir qui elle est.

Au cours de leur enquête, une fois la victime identifiée, ils creusent dans sa vie et découvrent qu'elle avait un petit ami à l'insu de tous et qu'elle venait de gagner une importante somme d'argent à un jeu... Est-ce là la clé du mystère ?

Extrait :


… De sa torche, elle leur désigna le corps allongé par terre. Le commandant s’accroupit à côté et alluma la torche qu’il avait pris la précaution d’emmener pour en promener le faisceau sur la victime. C’était une jeune femme d’une trentaine d’années, aux longs cheveux châtains raides ; il ne pouvait voir la couleur de ses yeux, car ses paupières étaient baissées. Par contre, il remarqua immédiatement que la tête avait un angle bizarre par rapport au corps, et la première idée qui lui vint à l’esprit était qu’on lui avait sans doute brisé la nuque, peut-être en lui faisant ce qu’on appelait familièrement « le coup du lapin ». Il continua son inspection visuelle et vit qu’elle n’avait rien d’autre que les vêtements qu’elle portait, un pantalon de toile, un tee-shirt et une chemise à manches longues portée comme une veste. Il eut beau balayer les alentours du faisceau de sa torche, il n’y avait pas trace d’un sac ou de tout autre objet personnel, ce qui lui sembla bizarre. Il examina le sol autour d’eux, espérant y trouver une trace de pas ou un indice quelconque, mais en vain. Au moment où il se relevait, il entendit du bruit en provenance du souterrain d’où ils étaient arrivés, et il vit arriver le médecin qu’il avait appelé avant de quitter le commissariat. Il lui fit un bref résumé de la situation, avant de le laisser procéder aux premiers examens. Après quelques minutes, l’homme rendit ses premières conclusions :
« Je pense qu’elle est morte depuis hier, sans doute dans la matinée… il faudra une autopsie pour avoir l’heure exacte.

LE TRAGIQUE DESTIN D'ENGUERRAND

Troisième roman publié en 2010 aux Editions LE MANUSCRIT





4ème de couverture :

Alors que Richard de Fontenois, jeune page au service du seigneur Thibault d’Echenoz, s’affairait à polir l’armure de son seigneur, son frère aîné, Enguerrand, chevalier au château du seigneur et futur époux de sa fille Morgane, est retrouvé mort dans les écuries.

Tous s’accordent à dire qu’il s’agit d’un simple accident de cheval. Tous, sauf Richard, qui ne peut se résoudre à croire à cette hypothèse.

Mais qui donc peut en vouloir à ce point à son frère pour vouloir sa mort ?

Extrait :

… Richard le suivit brièvement des yeux, puis se retourna vers la stalle et la parcourut du regard : ses yeux tombèrent aussitôt sur la silhouette effondrée au sol, dans le fond, sur la paille. Avant même d’avancer vers lui, il repéra la large tache rouge qui imprégnait le foin, et ce fut en tremblant qu’il se précipita aux côtés de son frère, s’accroupissant à côté de lui sans oser le toucher. Les cheveux de son frère étaient imbibés de sang autour de la large plaie ouverte qui barrait l’arrière de la tête : le malheureux avait dû être projeté par son cheval contre le mur, où il s’était fracassé le crâne. c’était sans doute l’option la plus vraisemblable, mais elle ne parvenait pas à s’imposer à l’esprit du jeune homme, qui se refusait à y croire. Il ne pouvait bouger, hébété, fixant sans le voir le corps désormais sans vie de son frère…
Un bruit de pas le fit sortir de sa léthargie : il sursauta et se retourna vers Thibault qui arrivait, attiré par l’agitation qui régnait dans la cour. Ce dernier resta quelques secondes interdit devant le spectacle qui s’offrait à lui, puis il s’accroupit à côté d’Enguerrand et tourna les yeux vers Richard qui, retrouvant la parole, lui demanda d’une voix tremblante :
« Il est… il est mort ?! »
Habitué des guerres et de leurs combats meurtriers, Thibault n’eut pas besoin d’un long examen pour en avoir la confirmation ; il hocha la tête et confirma la nouvelle :
« Oui, il a eu le crâne fracassé... Sais-tu ce qui s’est passé ? »

OPERATION AKHILLEUS

Deuxième roman publié en 2006 aux Editions LE MANUSCRIT
Coécrit avec Franck JEANNOT



4ème de couverture :

1891. L’impératrice Elisabeth d’Autriche fait construire un palais à Corfou, l’Achilleion.

2003. Un couple de plongeurs français découvre sur cette île une lettre révélant l’existence d’un terrible secret. Elle est aussitôt transmise aux services secrets de leur pays.

1915. Au cœur de la Première Guerre Mondiale, le paquebot Lusitania vogue vers l’Angleterre, sur une mer pleine de danger. Il a rendez-vous avec son destin.

2003. Envoyés à Corfou, Marie et Erwin, deux agents français, doivent retrouver des documents mentionnés dans la lettre, cachés dans l’Achilleion. Mais ils ne sont pas les seuls : les Grecs et les Britanniques sont aussi à leur recherche… et le passé trouble de Marie pourrait bien mettre en péril leur mission.


Extrait :

1891 - 1892 Corfou
Le soleil rougeoyait au-dessus des eaux magnifiques de la côte est de Corfou, sur les hauteurs du village de Gastouri ; l'air était doux en cette fin de mois d'octobre.
Depuis bientôt deux ans, l'endroit était un chantier où régnait une occupation intense pour la construction du palais d'Elizabeth de Wittelsbach, impératrice d'Autriche, connue dans toute l'Europe sous le surnom de Sissi. Amoureuse de la Grèce et en particulier de l'île de Corfou, elle avait acheté en 1889 une propriété à une dizaine de kilomètres de la ville de Corfou et fait détruire le bâtiment qui s'y dressait, la Villa Vraila, pour ériger à sa place un palais dédié à la mémoire de son héros préféré, Achille. Les travaux touchaient bientôt à leur fin. Régulièrement, Elizabeth venait y installer ses dernières acquisitions pour la décoration de son palais, qu'elle supervisait elle-même.
Cette fois-ci, elle avait fait apporter la statue de son poète préféré, Heinrich Heine, qu'elle avait commandée à Ernst Herter. Elle profitait de cette occasion pour faire un bref séjour dans cette île qu'elle adorait, ainsi que pour donner des ordres sur une idée qui lui était venue peu de temps auparavant.

Assise dans la véranda, en fait un banc de marbre circulaire surmonté d'une tente multicolore, Elizabeth regardait distraitement le Jardin des Muses. Ses yeux glissaient de la statue de Satyre et Dionysos à celle d'Arion sauvé par un dauphin, dressée au milieu d'un bassin couvert de nymphéas. C'était son refuge préféré, où elle venait fréquemment pour retrouver le souvenir de son fils chéri, Rodolphe, si injustement perdu, ou guetter le bateau du courrier de Vienne. Ce soir-là, elle semblait perdue dans ses pensées, coupée du monde réel, mais cette distraction n'était qu'apparente. Depuis le matin, elle trompait son impatience, guettant l'instant où le calme reviendrait avec le départ des ouvriers et où elle pourrait enfin s'entretenir avec l'homme qu'elle allait rencontrer en secret…

AMBRE DE CLERCY

Premier roman publié en 1998 aux Editions BUCHET CHASTEL




4ème de couverture :


Ambre de Clercy, étudiante en archéologie, fait, la nuit, des rêves étranges qui la ramènent au Moyen Age.
Avec l’un de ses professeurs, elle entreprend des fouilles dans le fossé du château familial et mène parallèlement des recherches sur l’histoire de sa famille, persuadée que ses rêves ont un rapport avec des évènements qui auraient eu lieu huit cents ans plus tôt.

Elle découvre alors que l’on a volontairement fait disparaître son aïeule - dont elle porte le même nom - et l’homme que celle-ci aimait, Richard de Loupvaillant.
Pourquoi les a-t-on fait disparaître ? Quel crime ont-ils commis ?

Ambre, la jeune étudiante, va-t-elle, elle aussi, connaître le même sort que sont aïeule ?

Suspense, faits étranges et rebondissements jalonnent ce récit captivant.


Extrait :


Ambre courait dans la neige, entraînée par un homme. Il la tenait fermement par la main pour l’aider à aller plus vite. Derrière eux résonnaient les cris de leurs poursuivants et les aboiements d’une meute lancée à leurs trousses. Ambre trébucha…


*****

Elle se réveilla en sursaut et regarda autour d’elle, perdue. La chambre baignait dans la lumière argentée de la lune. Ambre se leva et ouvrit la porte-fenêtre pour sortir sur le balcon. La pleine lune brillait haut dans le ciel, et elle en déduisit qu’il devait être une ou deux heures du matin. Son rêve lui revint à l’esprit : elle s’étonna de cette sensation étrange qu’elle avait eue. Tout lui avait semblé si vrai : le froid de la neige, l’essoufflement de la course, et surtout, la main de cet homme - un inconnu - qui tenait fermement la sienne. De lui, Ambre ne se rappelait qu’une vague silhouette et des cheveux bruns, courts et bouclés. Elle avait beau chercher, elle devait admettre qu’il ne ressemblait à aucune personne de sa connaissance. Elle fronça les sourcils : pourquoi ce rêve la préoccupait-il tant ? Il avait été si bref. Qu’est-ce qui pouvait l’inquiéter ? Peut-être cette peur, cette sensation que le danger approchait, qu’ils allaient être rattrapés… « Ils » ? Elle se surprit à sourire en constatant qu’elle liait spontanément son destin à celui de l’inconnu. Elle secoua la tête comme pour en chasser une idée qu’elle jugeait ridicule, et rentra dans sa chambre. Elle referma la porte et se recoucha, mais le sommeil semblait long à revenir. Ce songe étrange restait présent à son esprit, il la hantait… Elle s’endormit finalement, d’un sommeil profond.