samedi 5 mars 2016

Liebster Awards




Merci à Catherine Loiseau qui m’a nominée pour le Liebster Awards, ce qui me donne l’occasion de revenir sur ce blog que j’ai un peu délaissé par manque de temps ces derniers mois (pour la bonne cause quand même, l’avancement du tome 3 de la Septième Prophétie.)


Le principe de la nomination est simple
 

  • Écrire 11 choses sur soi.
  • Répondre aux 11 questions de la personne qui vous a nominée,
  • Taguer 11 blogs et leur poser 11 questions,
  • Ne pas oublier de mettre le lien vers leurs blogs sur l’article!
  • Les tenir au courant de leur nomination,
  • Informer la personne qui vous a nominée que vous avez rempli votre tâche.



Puisqu’il faut commencer ainsi, je vais déjà vous révéler 11 choses sur moi.


  • Je suis une vraie bibliopathe, j’adore les livres, j’en ai des centaines, et ce grâce à ma mère qui m’a fait découvrir les livres dès mon enfance.
  • Je suis aussi atteinte d’une « carnite aigue », une telle passion pour les carnets que je les collectionne (je dois avoir au moins 300 carnets et cahiers divers et variés, voire plus).
  • Je ne me déplace jamais sans un carnet et un stylo dans mon sac.
  • Un de mes grands plaisirs est de lire dans un bon bain chaud.
  • Un des endroits où vient régulièrement me frapper mon imagination est… les toilettes, à mon travail ! (c’est souvent là où je peux déconnecter deux minutes, et du coup, en sortant, je saute sur un post-it pour noter l’idée !)
  • Une de mes autres passions est de visiter musées, expositions et monuments (et surtout le musée Gustave Moreau, celui de mon peintre préféré, pour son atmosphère unique), et aussi de me poser sur une banquette ou au café du musée pour écrire ou corriger mes textes.
  • Je suis toujours fan des dessins animés de mon enfance, particulièrement de Goldorak qui a bercé mes jeunes années.
  • J’adore prendre des photos, surtout lors de mes voyages, pour me servir des lieux visités comme de décors pour mes différents romans ; du coup, je peux facilement prendre plusieurs milliers de photos sur un séjour d’une ou deux semaines.
  • Je suis originaire de Franche Comté, région à laquelle je reste attachée et que je découvre ou redécouvre régulièrement, qui sert de décor pour une série de nouvelles que j’ai commencée il y a quelques années.
  • J’ai aussi un vrai coup de foudre pour la Crète et Rhodes, mes îles de cœur, où j’adore retourner chercher l’inspiration quand je le peux.
  • A force de faire de la relecture et des commentaires sur les textes de mes amis auteurs, j’ai développé un véritable « radar à fautes », qui se met en marche à tout moment, et me vaut maintenant de faire partie de l’équipe des correcteurs de la revue Etherval.


Donc maintenant, réponse aux questions posées par Catherine Loiseau : 

Le livre qui t'a le plus marquée
Difficile de répondre, il y en a eu plusieurs.
Je dirais Benigna Machiavelli de Charlotte Perkins Gilman, pour la formidable leçon de vie et d’optimisme qu’il offre.

Le livre dont tout le monde parle en bien mais que tu n'as jamais réussi à finir (ou envie de commencer).
J’en ai deux qui me viennent à l’esprit, que j’avais quand même terminés, mais avec lesquels j’ai vraiment eu du mal et que je n’ai plus envie de rouvrir, « l’étranger » de Camus et « Le petit prince » de Saint Exupéry.

Tes petites manies d'écrivain.
Ecrire en musique (des bandes originales de films ou de la musique classique), écrire sur des carnets avec des stylos de différentes couleurs d’encre (violet, bleu, noir, rouge) quand je suis à l’extérieur et recopier ensuite sur mon ordinateur.

Thé ou café (argumente ta réponse).
Les deux, selon les moments de la journée :
- le café pour l’énergie qu’il me donne le matin (et pour son odeur aussi, que j’adore)
- le thé pour les sessions d’écriture, surtout parfumé (mon préféré, thé vert à la menthe, avec des pignons de pin idéalement)

La meilleure adaptation d'un livre en film
Un de mes films préférés : « Dracula » de Francis Ford Coppola

Pour ou contre les nains de jardin (argumente ta réponse).
Contre, je préfère les décorations de style animal (un beau chat de jardin, ça a plus de style !)

Que te diraient tes personnages si tu les croisais dans la rue ?
Pas grand-chose, parce que si c’est Venin que je croise, je serai déjà partie en courant avant de la laisser me dire quoi que ce soit, je tiens à la vie ! 

L'histoire que tu as eu le plus de mal à écrire. 
Récemment, je dirais « la révolte de Crète », notamment pour tout faire tenir dans la limite de mots données pour cette nouvelle.

Tes vacances idéales
Au cœur de la vieille ville de Rhodes, pour me promener longuement dans les fossés et les ruelles, et passer du temps à écrire à la terrasse d’une taverne avec un verre de café frappé à portée de main.

Voldemort contre Palpatine contre Sauron, qui gagne ?
Dark Vador (donc par extension, Palpatine !) 

Tribune libre : raconte-moi en quelques mots le projet sur lequel tu travailles actuellement.
La Septième Prophétie – tome 3 – Les héritiers
Une série de fantasy qui me poursuit depuis mes 18 ans et qui a grandi en moi durant toutes ces années, avec un tome 1 sorti en 2013 et le tome 2 en 2014 (et 7 tomes prévus au total, oui, je suis optimiste !)
Cinq ans après les événements des deux premiers tomes, les héros ont repris leur vie, ils luttent parfois contre les fantômes du passé et tentent d’aller de l’avant en faisant changer certaines traditions. Toutefois, dans l’ombre, le danger continue de guetter.
 

A mon tour, maintenant, de nominer quelques personnes :




Voici les questions :


  • Ton livre préféré
  • Ton film préféré
  • Ton artiste préféré (peintre, sculpteur, musicien…)
  • Ton endroit préféré
  • Quelle est ta boisson préférée ? (chaude ou froide)
  • Ton remède miracle en cas de coup de mou ou de petite déprime ?
  • Qui était ton héros dans ton enfance ?
  • Chien ou chat ? (argumente ta réponse)
  • Le Docteur Who te propose un voyage en Tardis, où lui demandes-tu de t’emmener ?
  • Un génie t’offre de réaliser un vœu, que lui demandes-tu ?
  • Tribune libre : raconte en quelques mots sur le projet qui t’occupe actuellement



Voilà, Catherine, mission accomplie !

dimanche 30 août 2015

Opération " Le 1er septembre, j'achète un livre / ebook de SFFFH francophone"

Pour la deuxième année consécutive, le collectif "L'invasion des grenouilles" organise l'opération "le 1er septembre, j'achète un livre / ebook de SFFFH francophone"


De nombreux auteurs et des maisons d'édition participent à cette opération pour promouvoir les littératures de l'imaginaire francophone.

Pour ma part, j'ai déjà prévu mes achats de ce jour :

- l'épisode 6 de La Ligue des Ténèbres de Catherine Loiseau,

- Naufrage Terrestre d'Aurélie Genêt, la dernière nouvelle parue aux éditions Fantasmagorie, dont je vous recommande les autres parutions, Les cordes écarlates d'Andréa Deslacs, L'essence de jusériame d'Akram et Sur les marches d'Oort d'Emilie Querbalec.


A cette occasion, le tome 1 de "La Septième Prophétie", "Trois êtres d'exception", sera en promotion à 1,49 € sur Amazon, Kobo et la Fnac.

Bonne lecture à tous :)

lundi 6 juillet 2015

Une revenante, pas un fantôme



Bonsoir à tous,

Non, ce blog n’est pas mort, comme d’habitude, je cours après le temps et j’ai toujours autant de mal à le rattraper, au moins en partie, d’où mon absence plus que prolongée ici, que je vais essayer de ne plus reproduire dans les prochains mois.

Si vous vous demandiez s’il était possible de faire une overdose d’écriture, aujourd’hui, je peux vous répondre que oui, ça peut arriver, c’est ce que j’ai vécu après mon NaNoWriMo 2014, durant lequel j’avais doublé mon score de l’année précédente en dépassant les 100 000 mots en un mois… ce qui m’a complètement vidée !
Ajoutez à cela un travail prenant et stressant, et toutes les conditions sont réunies pour avoir du mal à s’y remettre.
Du coup, depuis décembre dernier, je n’ai écrit que deux nouvelles pour des appels à textes et j’ai commencé à m’atteler au tome 3 de la Septième Prophétie, je suis actuellement sur la première partie du livre qui en comptera trois.

Bien sûr, je ne suis pas restée complètement éloignée de l’écriture, et cette période a été riche en bêta-lecture et en lecture, ce qui m’a permis de jolies découvertes que j’ai envie de partager aujourd’hui.

Tout d’abord, j’ai eu la chance de pouvoir lire en avant-première l’excellent feuilleton steampunk de Catherine Loiseau, « la Ligue des ténèbres », que je vous invite vivement à découvrir, les quatre premiers épisodes sont déjà disponibles, avec de magnifiques couvertures créées par Sylvie Sabater.
Croyez-moi sur parole, cette joyeuse bande de bras cassés vous réserve de sacrées surprises dans les prochains épisodes.
Pour en savoir plus, c’est par ici : http://catherine-loiseau.fr/la-ligue-des-tenebres

Mon « radar à fautes » s’active aussi régulièrement pour la revue Etherval, qui publie des nouvelles de S.F.F.F. dans ses deux numéros annuels.
En attendant leur prochain numéro sur le thème de la glace, à l’automne, je vous invite à découvrir leur dernier opus sur la fuite, avec de très bons textes au sommaire.
Toutes les informations là : http://www.etherval.com/static/?id=etherval

Dernière bêta-lecture en cours, celle du tome 3 du Vol de l’Aigle, de ML Versini, dont la sortie est prévue pour la fin de l’année.
Si vous aimez les sagas, les jeux politiques et les batailles, plongez dans cette Europe alternative du XVème siècle où les puissances s’affrontent pour la domination du continent.
J’avais aimé les deux premiers tomes, le troisième ne me déçoit pas.
ML Versini vient également de sortir « l’autel d’Arkandil » un court roman d’aventure situé dans ce même univers, mais à la tonalité plus légère et beaucoup d’humour.
Pour vous plonger dans son univers, c’est par ici : http://www.voldelaigle.fr/

Enfin, quelques suggestions de lecture pour cet été, en complément de celles-ci, les nouvelles publiées par les Editions Fantasmagorie (https://fantasmagorieditions.wordpress.com/) :
« L’Essence de jusériame » par Akram
« Sur les marches d’Oort » d’Emilie Querbalec
« Les cordes écarlates » d’Andrea Deslacs, leur dernière parution, un véritable coup de cœur pour moi, que je vous suggère de lire en écoutant de la musique classique, pour vous mettre dans l’ambiance.

Bon été à tous, et à bientôt.


mardi 2 décembre 2014

Dernières nouvelles

Bonsoir à tous,

Après un mois d'écriture intensive pour le NaNoWriMo, l'heure est au bilan.
J'ai battu mon record personnel de l'année dernière, 100 058 mots écrits cette année, un peu plus de 220 pages, un rythme d'écriture comme j'en avais rarement connu, et au final, un premier jet pour le tome 4 de la Septième Prophétie, qui reviendra aux sources de l'histoire, du point de vue des Saigneurs des Ténèbres.
J'ai apprécié d'explorer cette partie que je n'avais fait qu'effleurer dans les deux premiers tomes, et notamment de faire vivre le personnage d'Arnella, seulement évoquée par les autres sans jamais être présente.
Il me reste encore une partie à écrire pour faire la jonction avec les événements racontés dans les deux premiers tomes, mais je vais faire une pause, le temps de reprendre le tome 3, déjà en cours d'écriture, mais sous forme d'un énorme puzzle pour l'instant, il va y avoir du travail !

Après l'opération de novembre de L'Invasion des Grenouilles, voici celle de décembre:

 


Dans le cadre de cette opération, je vous propose de découvrir une amie auteur (et bêta-lectrice de valeur qui m'aide beaucoup), Catherine LOISEAU : découvrez son site et ses textes ici : http://catherine-loiseau.fr/

Bonne lecture, et à bientôt !

 

vendredi 31 octobre 2014

Les auteurs de SFFFH francophones ont du talent

 
Comme annoncé dans mon dernier message, durant le mois de novembre, je participe à l'opération "les auteurs de SFFFH francophones ont du talent".

Je vous présente donc le premier tome de ma série de fantasy "La Septième Prophétie", "Trois êtres d'exception", dont voici le premier chapitre :

Chapitre 1
 
Le soleil brillait dans le ciel et éclaboussait de sa clarté le château du Commandeur de la province de Seliny, dédiée à la Déesse Lune, renforçant l’ambiance de fête qui y régnait ce jour-là.
Dans la cour, des chariots et des litières étaient rangés contre les murailles, témoignant de la présence de nombreux invités. Un peu plus loin, les escortes de ces derniers discutaient par petits groupes en buvant et en mangeant. Des serviteurs traversaient l’endroit d’un pas pressé, chargés de plats fumants et odorants qu’ils emportaient dans les salles où tous les habitants du château festoyaient. Des marmitons couraient au puits remplir des seaux qu’ils rapportaient à toute allure aux cuisines, perdant dans leur précipitation un peu de leur contenu. Du haut des remparts, les gardes jetaient parfois un coup d’œil envieux à ce qui se passait en contrebas. Mais ils ne pouvaient pas encore participer aux réjouissances, leur rôle exigeait qu’ils restent à leur place pour surveiller les alentours. La menace était forte et leur vigilance essentielle. Ils soupirèrent en regardant le soleil haut dans le ciel : l’heure de la relève n’était pas encore arrivée, ils allaient devoir patienter avant de pouvoir prendre part à la fête et se régaler à leur tour.

Dans la grande salle du château, les conversations se mêlaient à la musique et aux chants des baladins. La vaste pièce était décorée de guirlandes de feuilles et de fleurs blanches entremêlées qui serpentaient le long des murs, répandant leur odeur discrète. Des brassées de lys, de roses et de lilas avaient été jetées au bout des tables pour compléter la décoration. Une soixantaine de convives était réunie pour fêter les fiançailles de Lycos, le fils du Commandeur, avec Laurana, son amour d’enfance. Bien que ces temps troublés ne soient guère propices à de telles réjouissances, Arondas de Seliny, le Commandeur, avait décidé de célébrer dignement cette occasion. C’était un défi de plus lancé aux Saigneurs des Ténèbres, qui semaient la terreur sur le continent d’Ipiros depuis six mois. Arondas était également à l’origine d’une expédition qui allait se mettre en branle quelques jours plus tard pour les combattre. Convaincu que seule une armée de grande envergure réussirait à abattre leurs ennemis, il avait envoyé un message à tous les Commandeurs des provinces d’Ipiros pour les inciter à se joindre à sa croisade. Il leur avait donné rendez-vous quatre jours après les fiançailles dans la plaine de Peziaza, qui serait le point de départ de l’expédition. Pour l’heure, les messagers étaient revenus sans réponse précise quant à ceux qui répondraient à l’appel : presque tous avaient indiqué y réfléchir et, s’ils acceptaient, être au rendez-vous. Arondas avait fulminé devant ces réactions évasives : allaient-ils tous se terrer en attendant d’être attaqués à leur tour ? Il était insensé qu’ils ne veuillent pas se battre alors que le danger les menaçait tous.
Le Commandeur mit sa rancœur de côté pour présider le banquet et parcourut l’assemblée du regard. Tous ses vassaux étaient présents : certains semblaient contents d’être là, d’autres moins, et leur mine renfrognée le montrait clairement. Arondas connaissait la raison de cette rancune : en tant que Commandeur, il leur avait ordonné de participer à l’expédition sans leur laisser le choix, or il savait qu’une partie d’entre eux la désapprouvait et voulait y échapper. Habituellement, il n’était pas homme à abuser de son pouvoir pour forcer ses sujets à lui obéir, mais la situation était trop grave pour tergiverser et il devait agir. Il faudrait une armée nombreuse pour vaincre les Saigneurs des Ténèbres, raison pour laquelle il avait exigé un contingent précis de soldats de la part de tous. Organiser les fiançailles de son fils et convier ses vassaux à cette fête était une façon d’atténuer son abus d’autorité, mais il savait que ça ne suffisait pas. Arondas se tourna vers son voisin, Aros, son vassal le plus fidèle, qui était aussi le père de la fiancée. Ce dernier lança à son Commandeur un regard qu’il comprit aussitôt. Arondas se pencha vers son ami et lui chuchota à l’oreille avec un sourire entendu :
« Cette fête n’est pas du goût de tout le monde, n’est-ce pas Aros ?
— Non, et ils ne s’en cachent pas. Certains te reprochent l’expédition et d’autres désapprouvent le choix de ma fille comme épouse pour Lycos. Ils auraient préféré que tu choisisses la leur, bien sûr ! »
Le Commandeur secoua la tête avant de le corriger :
« Tu sais très bien que c’est Lycos qui l’a choisie, je n’ai fait qu’approuver son choix.
— Tu as laissé parler l’amour plutôt que la politique. D’autres seigneurs sont plus puissants que moi.
— Mais moins fidèles et surtout trop ambitieux à mon goût ! Les introduire dans ma famille aurait renforcé leur arrogance. Il est bon de les remettre à leur place. »
Aros parcourut la salle du regard et fit remarquer en fronçant légèrement les sourcils :
« Je ne vois pas Bronius, comment peut-il te faire l’affront de ne pas être là ?
— Il s’est blessé au cours d’une chasse il y a quelques jours et s’est fait excuser en envoyant un messager avec un présent somptueux pour les futurs mariés. Je l’ai remercié en lui rappelant que s’il ne pouvait participer lui-même à notre croisade, j’attendais tout de même ses soldats au point de ralliement. »
Aros eut un petit rire moqueur :
« J’imagine que cette réponse n’a pas dû lui plaire ?
— Je l’ignore, je n’ai pas encore eu de retour. De toute façon, c’est son intérêt d’obéir : plus notre armée sera nombreuse, plus nos chances de victoire seront grandes. »
Cette réflexion amena une nouvelle question à l’esprit d’Aros :
« Et les autres Commandeurs ? Tu ne sais toujours pas qui viendra ?
— Aldébaran d’Ylios est le seul à avoir accepté tout de suite. Ce garçon n’a beau avoir que vingt-quatre ans, il est le digne fils de son père. Eogan serait fier de lui.
— Tu dis qu’il est le seul ? »
Arondas soupira tandis que la contrariété envahissait son visage :
« Oui, les autres devaient réfléchir. Je ne comprends pas qu’ils hésitent alors que le danger est à nos portes ! Allons-nous attendre qu’ils nous massacrent un par un au lieu de nous battre ensemble pour les écraser une bonne fois pour toute ?
— Ils comptent sur la réalisation de la Septième Prophétie. »
Le Commandeur sentit la colère l’envahir à cette réponse et gronda à voix basse :
« Je n’en peux plus de patienter, et ce n’est pas parce que les six premières se sont réalisées que celle-ci va s’accomplir aussi. Six mois qu’ils ravagent nos provinces et rien ne s’est passé ! Combien d’autres morts y aura-t-il si nous ne faisons rien ? »
Aros tendit les mains devant lui dans un geste d’apaisement :
« Tu as raison, bien sûr, mais les gens ont peur, surtout vu la façon dont ces démons ont brusquement ressurgi alors que nous pensions tous que leurs os blanchissaient sous le soleil du Désert de Feu depuis cinq ans !
— Ça a été notre première erreur : ne pas les poursuivre en pensant qu’ils allaient mourir dans le désert, de faim, de soif ou de fatigue. Je ne sais pas ce qui leur est arrivé là-bas pendant tout ce temps, mais une chose est sûre, ils ont trouvé le moyen de survivre et de gagner la puissance qu’ils ont aujourd’hui. »
Arondas se tut un instant, l’air sombre, puis reprit après un soupir :
« Il est malheureusement trop tard pour avoir des regrets, et ce n’est pas le moment pour ça. Aujourd’hui est jour de fête pour nos enfants, ne le gâchons pas.
— Tu as raison, amusons-nous un peu, il sera temps de penser à la guerre demain. »
Les deux hommes prirent leur coupe et trinquèrent.
Un peu plus loin, Lycos était assis à côté de Laurana, à l’autre place d’honneur du banquet. Les deux jeunes gens avaient grandi ensemble et à leurs jeux d’enfants avaient succédé les premiers émois amoureux, jusqu’au jour où Lycos avait annoncé à ses parents sa volonté d’épouser la jeune fille. À son grand soulagement, son père avait aussitôt accepté, sans tenter de lui imposer une alliance politique avec une épouse qui lui aurait déplu. Le jeune homme aurait donc dû être fou de joie pendant cette fête qui officialisait son amour pour Laurana. Pourtant, la prochaine croisade de son père assombrissait son humeur, car elle planait comme une menace au-dessus de la petite assemblée. Lycos était surtout furieux de la décision de son père de l’exclure de l’expédition, car Arondas lui avait ordonné de rester au château pour veiller à la sécurité des habitants. Le jeune homme savait bien que quelqu’un devait s’en charger, mais il avait espéré que cette mission serait confiée à un autre et qu’il irait se battre avec son père et son futur beau-père. Il avait tenté en vain de protester : le Commandeur lui avait fait valoir qu’un représentant mâle de la famille devait rester sur leurs terres pour les diriger en son absence, et le jeune homme n’avait pu que s’incliner face à ses ordres. Laurana comprit ce qu’il avait sur le cœur : elle se pencha vers lui et essaya de le détendre en lui chuchotant à l’oreille :
« Lycos, mon chéri, tu devrais sourire un peu ou les gens vont finir par penser que tu n’as pas envie de m’épouser ! »
Il sursauta et ne put s’empêcher de rougir légèrement sous la remarque. Il se tourna vers sa dulcinée et lui prit la main en souriant d’un air contrit, répondant sur le même ton :
« Excuse-moi mon amour, tu as raison. C’est jour de fête pour nous deux, je ne dois pas le gâcher. »
Il se pencha vers elle et déposa un tendre baiser sur ses lèvres ; quelques applaudissements vinrent le saluer et les deux tourtereaux s’empourprèrent en souriant. Un musicien se mit à jouer un air entraînant, aussitôt suivi par le reste de l’orchestre. Des jeunes gens se levèrent de table et commencèrent à former une farandole au rythme de la musique : ils passèrent à proximité de la table des fiancés et les entraînèrent avec eux. Lycos admira le sourire éclatant de Laurana tandis qu’elle dansait et il laissa de côté son humeur sombre pour s’amuser avec elle.
De sa place, Arondas suivait des yeux avec bienveillance les danseurs : il était heureux de voir que, pour quelques heures au moins, les Saigneurs des Ténèbres étaient oubliés. Un serviteur déposa devant lui un faisan rôti au fumet succulent ; avec appétit, le Commandeur s’en servit une cuisse dans laquelle il mordit à pleines dents. Un peu de jus coula sur sa barbe, qu’il essuya du revers de la main. Comme lui, Aros dévorait sa viande de bon appétit, avec ses doigts. Leurs épouses, plus raffinées, utilisaient leurs couverts pour déguster leurs mets. Une servante passa remplir les coupes d’un vin rouge épais, sombre comme le sang, au bouquet capiteux. Les deux hommes en burent un peu, savourant son goût puissant dans leur bouche.
Autour d’eux, l’atmosphère se détendait : les boissons et la nourriture aidant, les mines des convives étaient moins renfrognées et tous finissaient par s’amuser. Les musiciens redoublaient d’ardeur pour faire danser les jeunes gens à des rythmes de plus en plus endiablés. Lycos avait pris Laurana dans ses bras pour une ronde effrénée : la jeune fille tournoyait, à bout de souffle, en laissant éclater son bonheur. Elle passa les bras autour du cou de son fiancé pour ne pas tomber, laissant échapper un rire cristallin qui couvrit quelques notes de musique.

La fête battait son plein quand, soudain, Arondas sursauta : au travers du brouhaha de la fête, il venait d’entendre des rumeurs au-dehors et quelques cris. À côté de lui, Aros aussi les avait perçus et il s’était raidi. Le Commandeur fit signe à son ami de ne rien laisser paraître ; d’un geste discret, il appela son intendant et lui ordonna à voix basse d’aller voir ce qui se passait, sans alarmer les convives qui semblaient ne rien avoir remarqué. Arondas leva la tête et croisa le regard de son fils : si son visage était toujours joyeux en apparence, il lut dans ses yeux que, comme lui, le jeune homme avait senti quelque chose.
Quelques minutes de tension s’écoulèrent pour eux : les invités ne s’étaient toujours rendu compte de rien. Arondas et Aros attendaient les nouvelles, nerveux. Le Commandeur sentit la main de son épouse se poser sur la sienne : elle aussi avait conscience de la menace. Il se pencha vers elle et lui murmura à l’oreille :
« Si le danger se confirme, rassemble les femmes et les enfants et réfugiez-vous dans les souterrains.
— Entendu. »
Le cri perçant du cor d’alarme retentit au moment où l’intendant revenait en courant dans la grande salle. Ce son fut aussitôt recouvert par un énorme bruit qui retentit en faisant vibrer tout le château. La musique et les chants s’arrêtèrent net et tous purent entendre l’intendant annoncer au Commandeur d’une voix affolée :
« Les Saigneurs des Ténèbres viennent de surgir de nulle part, ils attaquent le château et sont déjà à la grande porte ! »
La panique s’empara aussitôt des invités : certains se mirent à crier, accusant Arondas de les avoir attirés dans un piège. Les femmes se lamentaient, les enfants pleuraient ou couraient dans tous les sens, affolés par la soudaine agitation. Le Commandeur se leva et tonna d’une voix puissante, pour mettre fin au brouhaha :
« Taisez-vous ! Ça suffit, écoutez-moi ! »
Le silence se fit dans la salle, presque aussitôt brisé par les rumeurs des combats féroces qui se déroulaient au-dehors et les cris sauvages poussés par les assaillants. Arondas reprit en haussant le ton, pour tenter de couvrir les bruits :
« Que les femmes et les enfants se rassemblent autour de mon épouse ! Quant aux hommes, qu’ils viennent se battre avec moi ! »
Le tumulte enflait à l’extérieur de la grande salle et le Commandeur comprit qu’une partie des Saigneurs des Ténèbres avait réussi à forcer le barrage des soldats pour arriver jusqu’à eux. Ses hommes étaient pourtant nombreux et bien entraînés, il ne comprenait pas comment leurs ennemis avaient pu les vaincre si vite. Il se félicita d’avoir gardé son épée avec lui et la tira de son fourreau pour montrer à tous qu’il n’avait pas peur du danger. Lycos prit Laurana dans ses bras et lui donna un rapide baiser, puis l’envoya aider leurs mères à rassembler les plus faibles pour les aider à fuir. Le jeune homme rejoignit son père en courant :
« Que devons-nous faire ?
— Tu vas emmener les femmes dans le souterrain et les protéger.
— Non, je veux me battre avec vous !
— Tu sais bien qu’elles ne pourront pas se défendre seules. Vas-y et ne discute pas, c’est un ordre ! »
Lycos se détourna à regret et rejoignit le petit groupe qui se constituait près d’une fenêtre à l’opposé de l’entrée, pour fuir par le passage secret qui partait de la salle. Au même moment, la porte vola en éclats, projetant au sol les serviteurs qui essayaient de la retenir, et l’enfer se déchaîna. Une vingtaine de soldats vêtus d’armures rouges et noires dégoulinantes de sang, leur épée rougie à la main, surgirent en hurlant et taillèrent en pièces tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin. Les gardes attaquèrent aussitôt, mais leurs armes semblaient rebondir sur l’acier, sans parvenir à l’entamer. Très vite, le combat se révéla inégal et tourna au massacre pour les défenseurs du château. Leurs assaillants s’éparpillèrent dans la salle, livrant passage à deux des leurs. Le premier, de haute taille, portait une armure travaillée au plastron orné d’un dragon menaçant à la gueule grande ouverte, et un heaume surmonté d’une longue queue de loup teintée de sang qui retombait dans son dos. Il tenait à la main droite une épée de taille impressionnante, dont la garde reproduisait le motif de son plastron. L’armure de l’homme qui le suivait était moins décorée, mais dénotait tout de même un rang plus élevé que simple soldat. Un frisson glacé s’empara de tous les convives quand ils comprirent qu’il s’agissait de Ranxor lui-même, le maître des Saigneurs des Ténèbres, et d’un de ses lieutenants. Arondas ne s’y trompa pas : il se précipita aussitôt vers lui pour l’affronter, tandis qu’Aros se lançait dans un combat avec le second homme. Le Commandeur frappa Ranxor en cherchant à atteindre son cou. Ce dernier para aussitôt l’attaque de sa lame trempée de sang, en bloquant l’arme, et laissa éclater un rire mauvais qui résonna de façon métallique derrière la visière abaissée :
« Pauvre fou, espères-tu vraiment pouvoir me vaincre ? Ne sais-tu pas que Vulcor et Aguerra m’ont rendu invincible, ainsi que tous mes soldats ?
— Balivernes, tu n’es qu’un homme et tes dieux démoniaques ne peuvent rien contre la puissance des nôtres !
— Tes dieux seront bientôt réduits en poussière, tout comme ce château et ses habitants d’ici un instant ! »
Dégageant son épée d’un geste si rapide qu’Arondas en perdit l’équilibre, Ranxor en enfonça la lame dans son ventre, le transperçant de part en part. Le Commandeur poussa un cri étranglé ; il aperçut Aros tomber à terre, mortellement touché par son ennemi. Sous la douleur, Arondas lâcha son arme. Ranxor la rattrapa de la main gauche avant qu’elle ne touche le sol et la planta dans la poitrine de son adversaire, lui arrachant un nouveau râle. Il retira en même temps les deux lames et le sang se mit à couler à flots, giclant sur son armure qui sembla s’en gorger. Alors que le Commandeur tombait à genoux et essayait d’arrêter l’hémorragie en pressant ses blessures de façon convulsive, son adversaire croisa les deux épées sur sa gorge et, d’un coup puissant, le décapita net. Le combat était terminé, la croisade d’Arondas de Seliny achevée avant même d’avoir commencé.
Lycos avait assisté impuissant au duel qui s’était déroulé trop rapidement pour qu’il puisse intervenir. Fou de rage, il ordonna à sa mère de fuir, avant de se lancer dans la bataille, droit sur Ranxor. Aveuglé par sa colère, il ne remarqua pas que l’adversaire d’Aros s’interposait. La lame de son épée fusa devant lui et la tête du jeune homme gicla, tranchée net. Emportée par la violence du coup, elle tomba au sol, vers le groupe des femmes, aux pieds de Laurana qui ne put retenir un hurlement d’horreur à cette vision. Son cri attira aussitôt l’attention des Saigneurs des Ténèbres sur elles, car elles n’avaient pas encore atteint l’entrée du passage qui leur aurait permis de fuir, figées par la peur quand leurs ennemis avaient envahi la pièce. Toute retraite leur était désormais impossible et elles n’étaient pas de taille à se défendre contre ces monstres. Ranxor fut sur elles le premier : il enfonça sa lame dans la poitrine de Laurana, qui était la plus proche. Son lieutenant se précipita sur l’épouse d’Arondas et la saisit par la chevelure sans ménagement ; de son autre main, il utilisa son épée pour l’égorger. Le sang jaillit de l’entaille et se répandit sur sa robe blanche, l’imprégnant d’écarlate en quelques secondes. Elle tomba à genoux et, lorsqu’il lâcha ses cheveux, elle s’effondra à terre, agonisant dans la mare de sang qui s’étalait sous elle.
Autour d’eux, les Saigneurs des Ténèbres massacraient sans pitié tous ceux qui essayaient de leur échapper. Ils soulevaient les nappes pour débusquer les serviteurs dissimulés sous les tables et les tiraient sans ménagement pour leur faire partager le sort de leurs maîtres. Des convives tentèrent de se cacher derrière les tapisseries pendues au mur, mais leur présence était visible et les soldats les transpercèrent de leurs épées au travers du tissu qui se teinta de leur sang. Partout dans la salle, mais aussi dans les couloirs et dans la cour, les râles d’agonie des occupants du château se mêlaient aux cris bestiaux des Saigneurs des Ténèbres qui décimaient systématiquement tous ceux qu’ils trouvaient. Ils les traquaient sans pitié, parcourant toutes les pièces pour en déloger les derniers survivants. Certains soldats bloquaient les issues pour empêcher toute fuite. Les ordres de leur maître avaient été clairs : nul ne devait en réchapper, tous devaient mourir pour en faire un exemple et décourager à jamais toute velléité de résistance.
Peu à peu, la rumeur diminua et le silence retomba sur les lieux. Partout régnait le même spectacle de mort et de désolation, les cadavres démantelés, mutilés, baignant dans des mares de sang.
Dans la grande salle, Ranxor se tourna vers l’homme qui ne l’avait pas quitté de toute l’attaque :
« Alors Romaric, est-ce qu’ils sont bien tous morts ? »
Ce dernier releva la visière de son heaume et interrogea quelques soldats qui venaient d’arriver. Il confirma à son chef avec un sourire satisfait :
« Oui, tous jusqu’au dernier, personne n’y a échappé, comme tu l’avais ordonné ! »
Ranxor brandit les deux épées en l’air et proclama d’une voix forte :
« Voilà le sort qui attend tous ceux qui oseront se dresser contre nous ! La mort et la destruction totale ! »
Il baissa brusquement sa main gauche dans un geste plein de hargne et la lame de l’épée d’Arondas se brisa net sur le sol de pierre. Il rengaina la sienne, se pencha et ramassa les têtes du Commandeur et de son fils pour les lancer à un soldat en ordonnant :
« Va les planter sur des piques au bord de la route, je veux que tout le monde les voit ! »
Il continua par d’autres instructions à l’attention de ses hommes :
« Pillez cet endroit, emportez tout ce que vous pourrez, et prenez aussi les chariots et les chevaux ! Ensuite, brûlez tout ! »
Les soldats présents dans la salle se jetèrent sur les cadavres pour les dépouiller de leurs bijoux et de leurs bourses, avant de sortir les bras chargés de leur butin. Dans les couloirs, ils entraient et sortaient des chambres, emportant des coffres de vêtements, des armes et des provisions volées dans les réserves. Ils en chargèrent les chariots et commencèrent à les sortir de la cour, pendant que d’autres hommes déposaient des sacs de poudre au pied des murailles et dans le château.
Ranxor était resté en retrait, seul avec Romaric dans la salle du banquet. Il saisit une torche enflammée fichée dans un des supports du mur et s’approcha des tables. À cet instant, une jeune femme aux longs cheveux noirs entra dans la pièce : elle était couverte de sang de la tête aux pieds, comme si elle s’était roulée au milieu des corps, et tenait à la main un long couteau dont elle semblait s’être servie abondamment. Ranxor se tourna vers elle :
« Alors Venin, Aguerra est satisfaite ?
— Oui, elle a reçu de nombreux tributs. Vulcor attend les siens maintenant !
— Il va les avoir, nous allons tout brûler, je vais m’en charger moi-même ! »
Il commença par enflammer les nappes, puis les tapisseries, avant de s’approcher des cadavres pour les immoler à leur tour. Il sortit de la pièce avec Romaric et Venin qui s’étaient eux aussi saisis de torches et embrasaient tout, notamment les mèches des sacs de poudre, avant de fuir.
Des explosions commencèrent à secouer les murs tandis que les Saigneurs des Ténèbres quittaient l’endroit avec leur butin. Alors que la colonne s’éloignait, les murailles s’effondraient peu à peu, sapées, ensevelissant sous leurs pierres les corps des victimes du massacre.
Quand l’incendie qui ravageait les lieux se calma de lui-même, de longues heures plus tard, le fier château n’était plus qu’un tas de ruines fumantes. Un peu plus loin, sur la route qui y menait, deux têtes ensanglantées étaient plantées sur des lances fichées dans le sol, comme un avertissement muet. Des nuées de corbeaux se mirent à tournoyer dans le ciel, attendant que la température baisse pour pouvoir se délecter des cadavres calcinés.
Des villages environnants, des hommes terrorisés vinrent constater l’étendue du désastre, et la nouvelle de la destruction se propagea à toute allure dans la province, avant de gagner les provinces voisines. Tous ceux qui avaient envisagé de se joindre à la croisade du Commandeur y renoncèrent aussitôt : les Saigneurs des Ténèbres n’étaient plus humains, personne ne pourrait les vaincre, hormis les trois êtres d’exception de la Septième Prophétie, que les gens surnommaient déjà les Sauveurs. Il ne restait plus qu’à prier pour que cette dernière s’accomplisse au plus vite.


Pour découvrir la suite, retrouvez le roman sur Amazon :  


Et comme je vous l'annonçais il y a quelques jours, le tome 2 "Ranxor" est sorti ce matin, vous pouvez le retrouver également sur Amazon :  


Bonne lecture !

mercredi 15 octobre 2014

La Septième Prophétie - Tome 2 - Ranxor : quatrième de couverture

Bonsoir à tous,

Le travail continue sur le tome 2, les dernières relectures pour la mise en forme et les corrections orthographe - grammaire sont en cours, ainsi que les derniers ajustements suite aux retours de mes bêta-lectrices.

Pas de date de publication définie encore, d'ici là, je vous propose de découvrir le quatrième de couverture :

 
L'Égale, Orlanne, Aldébaran et leurs compagnons sont parvenus aux portes du Désert de Feu, où se dresse la cité des Saigneurs des Ténèbres. Alors qu'ils s'attendaient à la trouver en construction, ils découvrent une forteresse imprenable, entourée de hautes murailles, au cœur d'une forêt.
Rapidement capturés, les jeunes gens se retrouvent enfermés dans la ville.
Séparée de ses amis, L'Égale doit faire face à Ranxor, piégée au centre d'une toile d'araignée mortelle où le danger est partout.
Arelle se retrouve isolée, loin du soutien de ses compagnons, sous la garde de Gwenda, la guérisseuse de la cité. Des rêves étranges viennent hanter la jeune fille qui se demande pourquoi la Grande Prêtresse de la Déesse Lune l'a confiée à l'Égale.
Orlanne, Aldébaran, Cyrius et Edern, torturés, puis réduits en esclavage, retrouvent Aldric sur le chantier, où ils subissent les brimades de leurs ennemis. Face à la violence de ces derniers et à la résignation des prisonniers, qui attendent la réalisation de la Septième Prophétie, la possibilité d'une révolte semble de plus en plus improbable et leur situation paraît désespérée.
Pourtant, dans les deux camps, la grogne monte, les jeux de pouvoir, dans l'ombre, se mettent en place et l'affrontement devient peu à peu inéluctable.
Qui, des Saigneurs des Ténèbres ou de leurs prisonniers, l'emportera ?


Prochainement, je participerai à l'opération lancée par "L'invasion des Grenouilles" : "les auteurs de SFFFH ont du talent" 
Plus d'informations ici : 
https://www.facebook.com/events/552046871589306/

Vous pourrez découvrir, ici, dès le 1er novembre, le premier chapitre du tome 1 de la Septième Prophétie - Trois êtres d'exception.

A bientôt.
 

lundi 6 octobre 2014

La Septième Prophétie - Tome 2 - Ranxor

Bonsoir,

Quelques nouvelles d'une revenante, j'ai été très occupée par l'écriture et les corrections du tome 2 de la Septième Prophétie ces derniers mois, mais je touche au but.

La dernière grande réécriture a pris fin hier, il ne me reste plus qu'à laisser reposer un peu (comme une bonne pâte à gâteau) et à reprendre le texte dans quelques jours pour la mise en page et les corrections orthographiques, et les derniers arrangements, et j'espère pouvoir le publier fin octobre.

D'ici là, pour vous faire patienter, un petit extrait d'un de mes passages préférés :

Le visage de Venin grimaça de mépris à ce nom :
« Cette misérable petite larve… Il faut nous en débarrasser aussi ! »
Romaric secoua la tête en se retenant de la gifler, exaspéré par un tel entêtement :
« Arrête de vouloir tuer tout le monde et réfléchis un peu ! Depuis hier matin, Ranxor sait que tu veux la mort de l’Égale : si quelque chose lui arrive, à elle ou à ses compagnons, il en déduira que c’est toi et te punira. »

Et pour conclure, en avant-première, la couverture du tome 2, réalisée comme la première par Martine Fa (merci à elle pour ce travail magnifique)